Book review - septembre 2016

Peu de livres lus en ce mois de septembre, pour cause de vacances qui n'ont pas été propice à la lecture, sauf en ce qui concerne Victus, d'Albert Sánchez Piñol. Certes, il est passionnant, comme tes lecteurs s'en rendront compte quand la chronique que tu as rédigée paraîtra, mais il s'agit d'un pavé qui t'a bien occupé...

 

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Encensée par beaucoup depuis sa sortie, cette novella n'en finit pas de faire parler d'elle. Il faut dire que Ken Liu est la nouvelle coqueluche des lecteurs de SF français, depuis la parution, l'an dernier, de son recueil La Ménagerie de papier, qui s'avérait effectivement très bon. Toutefois, L'Homme qui mit fin à la guerre t'a déçu. Liu ne réussit pas à faire passer des émotions au travers de son récit alors qu'il parle de crimes de guerre, même s'il traite par contre avec originalité et intérêt le sujet rabaché du voyage dans le temps. L'approche, cela dit, t'a semblé trop distante, sans doute à cause de cette forme de retranscription de documentaire télévisé.

L'Homme qui mit fin à l'Histoire (The Man Who Ended History : A Documentary), Ken Liu (2011), traduit de l'anglais par Pierre-Paul Durastanti, Le Bélial', Une Heure-Lumière, août 2016, 112 pages, 8,90€

 

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Ce recueil d'entretiens, réalisés par l'opposant au régime communiste Liao Yiwu dans les années 1990 et 2000, donne une image saisissante de la vie quotidienne des Chinois, dans un pays qui a longtemps souffert pendant la dictature de Mao et de ses successeurs, et qui maintenant souffre de son ouverture au capitalisme. Les témoignages s'avèrent passionnants, autant qu'instructifs sur l'histoire et la vie dans la Chine actuelle. Un très bon ouvrage, à ne surtout pas rater si on réussit à se le procurer...

La Chine d'en bas, Liao Yiwu (2014), traduit du chinois par Ariane Bataille, 13e Note, mars 2014, 475 pages, épuisé

 

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Considéré par de nombreuses personnes comme un chef-d'œuvre, ce roman aux accents policiers qui décortique le rapport au réel peut paraître confus et déstabilisant. Witold Gombrowicz fait toutefois ici la démonstration d'un talent évident, car on comprend vite que le roman suit une trajectoire parfaitement définie. Reste que, même si tu comprends totalement l'attraction que peut avoir le livre sur certains lecteurs, tu t'es révélé hermétique à ses charmes. Un échec purement subjectif à ton encontre.

Cosmos (Kosmos), Witold Gombrowicz (1965), traduit du polonais par Georges Sédir, Gallimard, Folio, juin 1973, 224 pages, 6,50€

 

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