En 2011, tu avais acheté, lu, fortement apprécié et commenté le premier roman de Frederick Exley, Le Dernier stade de la soif. Son éditeur, l’inestimable Monsieur Toussaint Louverture, a publié cette année le deuxième titre de l’auteur, À l’épreuve de la faim, paru à l’origine en 1975. Il le présente sous une couverture fabriquée avec le même carton « durement foulé » qui, cette fois, est déchiré pour laisser apparaître le portrait d’Exley de la page de garde. À la traduction, Philippe et Emmanuelle Aronson œuvrent avec la compétence qu’on leur connaît (confère celle de l'excellent western de Patrick deWitt, Les Frères Sisters). Sans réelle surprise, le « Journal d’une île froide » (Pages From A Cold Island) de Frederick Exley t’a plu. Mais pourquoi donc ?