Sous-titré Le management, du nazisme à aujourd’hui, l’essai Libres d’obéir, de Johann Chapoutot, paru fin 2019/début 2020 chez Gallimard, ne pouvait qu’attirer ton attention. Travaillant au sein de grandes structures, tu sais comment s’y opère la direction des ressources humaines (mal en général). Le texte semblait, au premier abord, rapprocher ces pratiques et une idéologie qui a encouragé des génocides. Intéressant, évidemment.
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Ranx - Chabat, Liberatore & Tamburini
Avec Ranx, sujet de cette chronique, tu poursuis tes relectures des bandes dessinées de ta bibliothèque pendant le confinement du Covid-19. Tu avais grande estime pour cette série italienne culte. Avec quelques années de recul, tu l’as redécouverte sous un autre angle, pas forcément (que) flatteur.
Solénoïde - Mircea Cărtărescu
Tu arrives un peu après la bataille, avec cette chronique de Solénoïde, de Mircea Cărtărescu, paru aux éditions Noir Sur Blanc à la rentrée littéraire de 2019. Le célèbre, mais relativement confidentiel, auteur roumain possédant ses inconditionnels, ces derniers et presque seuls lecteurs ont déjà lu ce roman, traduit par Laure Hinckel. Toutefois, il reste probablement quelques amateurs de littérature à convaincre de l’intérêt de cet ouvrage imposant, tant par sa taille, son style, que son sujet.
Le Rayon de la Mort - Daniel Clowes
Après Asterios Polyp, tu as continué ta relecture des BD de ta bibliothèque avec Le Rayon de la Mort, de Daniel Clowes. Parue en 2010 en français, aux éditions Cornélius (première parution en 2004 aux États-Unis), cette bande dessinée traite de manière décalée, contraire aux stéréotypes du comics américain, du thème du super-héros.
Un pays à l'aube - Dennis Lehane
Le confinement dû au coronavirus est l’occasion de lire des pavés. Un pays à l’aube, de Dennis Lehane, avec ses 850 pages, s’avère représenter parfaitement cette catégorie de livres bons à caler une armoire. En réalité, ses qualités de page turner en garantissent une lecture rapide, malgré son épaisseur.
Asterios Polyp - David Mazzucchelli
Le confinement en raison de la pandémie de Covid-19, et l’inconséquence du gouvernement Macron qui l’a décidé subitement (et avec du retard), possède de multiples conséquences. Par exemple, tu n’as pas pu constituer un stock suffisant de bandes dessinées à lire pendant cette période de fermeture des librairies. L’occasion se présente de piocher dans les nombreuses BD que contient ta bibliothèque. Tu as ainsi relu Asterios Polyp, de David Mazzucchelli, auteur et dessinateur américain.
Book review - janvier, février et mars 2020
La résurrection d’un blog implique de se replonger dans son contenu éditorial. Or, tu avais pris l’habitude de réaliser des revues de tes lectures, mensuelles ou à moindre fréquence, pour parler des livres que tu n’avais pas eu le temps – ou l’envie – de chroniquer. La fin du premier trimestre de l’année 2020 représente l'occasion de t’y remettre. Les trois derniers livres que tu as lus, King Kong Théorie, de Virginie Despentes, La Fracture, de Nina Allan, et Prisonniers du ciel, de James Lee Burke, ayant fait l’objet d’articles, tu vas pouvoir revenir sur tes premières lectures de l’année.
King Kong Théorie - Virginie Despentes
Tu ne connais que peu l’Œuvre de Virginie Despentes. Quant au personnage public, qui défraye régulièrement la chronique, tu ne t’en es jamais assez intéressé pour lui porter un quelconque jugement. Tu avais déjà noté depuis quelques temps, dans ton carnet d’envies de lectures, King Kong Théorie, sans trop savoir de quoi cela parlait, ni s'il s'agissait du bon livre par lequel commencer à découvrir Despentes. Tu partais en tout cas confiant. En effet, tu avais reçu des échos positifs de son discours. Son papier dans Libération suite au César de Roman Violanski Polanski t’avait semblé impressionnant de justesse.